L’été 2022 a été très dur à vivre pour votre potager. Les températures se sont envolées et les pluies ont été rares voire même inexistantes pendant des semaines.
Aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que nous allons devoir nous habituer à ce type de climat.
A la crise climatique s’ajoute la crise du pouvoir d’achat. Le prix des fruits et légumes montent en flèche et ce n’est pas fini. Si vous avez un potager c’est le moment de le faire fructifier.
Si vous avez une basse-cour c’est aussi le moment de bichonner vos poules puisqu’on nous annonce que les œufs vont manquer.
Vous trouverez de nombreux conseils utiles dans le nouveau livre blanc de B-actif.
Ne cherchez pas à nourrir directement les plantes, nourrissez votre sol.
Depuis des décennies, en agriculture et au jardin, il était conseillé d’apporter à la plante ce dont elle avait besoin au bon moment.
Cela a marché mais notre terre est progressivement devenue un simple support des cultures.
La terre n’est plus vivante comme dans le temps. Une seule donnée justifie ce point de vue : le nombre de vers de terre dans les champs d’agriculture intensive s’est effondré.
Et pourtant nous savons que ces vers de terre sont nos auxiliaires au potager. Ils travaillent pour nous.
Le premier chapitre du livre vous explique comment avoir un sol vivant, bourré de biodiversité.
La gestion de l’eau devient capitale au potager.
L’eau va devenir un bien rare et il sera même souvent interdit d’arroser son jardin. Cela a été le cas cet été 2022.
Il est possible de réussir ses cultures avec moins d’arrosage et même parfois sans arroser du tout.
L’eau est précieuse, faites-la pénétrer dans la terre et éviter le ruissellement.
Stockez et recyclez l’eau !
Il est possible de freiner l’évapotranspiration.
Si la terre de votre potager est en pente importante pensez aux baissières.
Ne laissez jamais votre terre nue.
Il existe de nombreuses solutions pour cela comme la culture de plantes intermédiaires et la culture des engrais verts
Mais la solution la meilleure, à vulgariser sans modération, c’est le paillage.
Le paillage présente de très nombreux avantages
- Il évite le ruissellement et l’évaporation de l’eau
- Il protège le sol du froid en hiver et du chaud en été : c’est un isolant
- Il évite les binages rébarbatifs
- Il apporte la matière organique à votre sol
- …
Vous pouvez trouver de nombreux produits utilisables en mulch à proximité de chez-vous et souvent gratuits.
Chaque paillage a aussi ses bénéfices.
La paille de blé est le premier produit auquel on pense et c’est normal
Il y a aussi la paille d’avoine, plus riche en azote, la paille de blé noir riche en azote et magnésie.
Les feuilles de consoude à utiliser aussi sans modération en particulier pour les pommes de terre (apports de potasse), pour les légumes fruits comme les tomates (apports en bore et en allantoïne). Si vous n’avez pas encore de consoude dans votre jardin c’est le moment d’en acheter.
Le foin, y compris le foin de mauvaise qualité
Les mauvaises herbes avec le minimum de graines si possible.
Les feuilles mortes, le brf, le compost…
Pensez aux champignons mycorhiziens !
Ces champignons sont encore peu connus des paysans et des jardiniers. Tous les bénéfices qu’ils apportent sont encore peu familiers. Si vous devez lire ce livre blanc pour une seule raison c’est celle-ci : faire connaissance avec les mycorhizes qui permettent d’éviter ou de limiter l’apport d’engrais chimiques et qui aident les plantes à trouver de l’eau dans des endroits inaccessibles aux poils absorbants des racines.
Choisissez des espèces et des variétés de végétaux moins sensibles au stress hydrique.
Certains végétaux ont besoin de très peu d’eau comme les cactus par exemple. C’est aussi le cas de certaines cultures méditerranéennes comme le thym, le romarin…
Certaines cultures ont besoin d’eau quand celle-ci est abondante. C’est le cas du blé gros consommateur d’eau. Les besoins en eau du maïs sont moindres mais c’est en été que ces besoins apparaissent.
Cultivez de préférence des variétés hâtives qui sont récoltées avant la sécheresse !
Réservez le peu d’eau disponible aux semis d’été et aux haricots verts
Etc…
Le livre vous donne des indications précises pour de nombreuses cultures comme les tomates, les pommes de terre, les petits pois, les fèves (à redécouvrir), les topinambours…
Le climat évolue, adaptons-nous !
Tout début janvier je m’étais engagé à écrire un article par jour sur le blog la consoude au jardin de la mi-février à la mi-mars.
J’ai fait ensuite évoluer un peu cette résolution en créant un autre blog la consoude plante médicinale.
J’ai donc écrit un article par jour du 15 février au 15 mars sur l’un ou l’autre des 2 blogs.
Le challenge est réussi et je suis content. J’avais peur de ne pas tenir la distance. Dans le domaine du jardinage je n’ai pas trop de problèmes mais dans l’univers de la santé et des plantes médicinales, je ne suis plus dans ma zone de confort.
Je dois dire que j’ai eu du mal à produire 2 des articles : la consoude utilisée pour apaiser les douleurs post-épilation et la consoude soigne les ongles. Ce sont 2 sujets que ne connais pas du tout. J’ai du récolter des infos auprès de membres de la famille et auprès d’amies.
Progressivement ma rédaction devenait plus fluide. Au début il me fallait de 2 à 4 heures. Pour les derniers articles, une heure de rédaction suffisait. Le métier rentre !
Comment trouver les sujets d’articles
Trouver le sujet des articles ne m’a pas posé de problèmes. La consoude me passionne, j’y pense en permanence, j’ai donc une multitude de choses à dire sur la production, les variétés, la plantation, l’entretien, la récolte, les utilisations…
Les sujets concernant l’utilisation médicinale de la consoude ne manquent pas non plus. Nous avons recensé 20 utilisations différentes du baume de consoude, cela pouvait donc faire immédiatement 20 sujets d’article.
Je n’ai pas pu, pour le moment écrire des articles plus approfondis sur les composants actifs de la consoude comme l’allantoïne, l’acide rosmarinique ou le mucilage. Ce sont des articles en réserve pour les prochains mois.
Le baume de consoude B-actif, un produit 100% naturel
Il n’est pas impossible que je travaille aussi sur la comparaison de notre baume de consoude avec les crèmes et lotions diverses que je trouve dans l’armoire à pharmacie de mon épouse. Je suis effrayé par la liste interminable des ingrédients utilisés. C’est écrit tellement petit que même avec une loupe je n’arrivais pas à tout lire (il est vrai que j’ai un âge avancé !)
Notre baume de consoude ne contient que des composants naturels et n’utilise ni aucun produit chimique ni conservateur. Je pense que les fabricants de cosmétique vont devoir se recycler dans les années à venir, c’est vraiment trop !
Actuellement un des problèmes de notre site b-actif et de nos blogs c’est qu’ils s’adressent à des publics différents. Certains jardiniers ne pensent qu’aux cultures aux légumes, aux fruits, aux fleurs et se désintéressent totalement de la médecine et des cosmétiques. Ils ne sont guère intéressés par nos articles sur la consoude médicinale.
A l’inverse certaines personnes, surtout des femmes se désintéressent de la partie potager.
C’est sans doute un défi pour nous à l’avenir : Comment concilier nos 2 publics : des jardiniers accrocs comme nous à la consoude et des personnes plus préoccupées par la santé. Comment faire ?
Je vais conserver 2 « lignes éditoriales ». : le jardin et la santé par les plantes. Nos lecteurs devront choisir les articles qui les intéressent.
- Si vous voulez uniquement faire du purin 10 plants suffisent
- Pour utiliser en plus des feuilles dans les trous de plantation il faut 20 pieds
- Pour pailler vos cultures il en faut plus, par exemple 50
- Pour nourrir les abeilles, le plus est le mieux !
Le nombre de plants de consoude utiles ou indispensables dépend donc de votre utilisation de la consoude
Nous allons reprendre ces utilisations une par une sans oublier l’utilisation médicale de la consoude et l’alimentation des abeilles et des volailles.
Le nombre de consoude nécessaire dépend aussi et bien sur de la productivité de vos plants
Nous avons parlé de la fertilisation de la consoude. Une consoude bien nourrie peut produire énormément de feuilles alors qu’une consoude qui se bat pour trouver sa nourriture restera rachitique, même si elle ne mourra pas.
La production peut varier de1 kg à 10 kg de matière verte par plant de consoude et par an. Vous n’aurez jamais trop de feuilles aussi nous vous conseillons de « bichonner » votre consoude, elle vous le rendra bien !
10 pieds de consoude suffisent pour fabriquer du purin
Nous parlons en premier de cette application car c’est la plus populaire. Environ 95% de nos clients fabriquent et utilisent du purin de consoude.
Pour fabriquer du purin vous mettez un kg de feuilles dans 10 litres d’eau. Quand votre purin est fait vous le diluez 10 fois. De ce fait avec un kg de feuilles vous produisez environ 100 litres de purin dilué prêt à l’emploi. Nous conseillons de mettre par exemple un demi-litre de purin dilué par plant de tomate tous les 10 jours. C’est à peu près la même chose pour vos autres cultures et pour vos fleurs. Vous voyez donc que 10 plants peuvent vous permettre de faire énormément de purin. Comme le purin filtré se conserve longtemps nous vous conseillons d’ailleurs d’avoir toujours du purin (filtré) en réserve pour une utilisation au début du printemps quand les feuilles de consoude ne sont pas encore « parties ».
Il vous faudra 10 pieds de consoude de plus si vous voulez utiliser la consoude lors des plantations
Utiliser la consoude lors des plantations est une idée très intéressante. La consoude se trouve à proximité des racines des plantes. Cela marche vraiment très bien quelque soit la plantation, tomates, courgettes, pommes de terre, arbustes… Pour avoir les feuilles disponibles au bon moment séchez-en quand il fait beau et quand vous en avez trop (en été par exemple).
En cas d’utilisation de consoude en paillage nous préconisons par exemple 50 pieds pour un potager de 300 m2
Le paillage à la consoude est relativement peu répandu, c’est dommage. C’est en effet très efficace. Vous apportez à vos cultures de la potasse, de l’azote, du bore, de l’allantoïne… au bon moment au bon endroit. Il faut mettre plusieurs couches de feuilles autour de vos plantes et plusieurs fois (par exemple 5 fois dans la vie de vos tomates !).
L’utilisation de la consoude comme activateur de compost peut utiliser énormément de feuilles
Cette utilisation est aussi très intéressante mais pas indispensable. En général on met au compost les feuilles en excédent et le refus du tamis du purin de consoude.
Si vous produisez de la consoude dans ce but, c’est assez démoralisant car vous mettez une grosse couche de feuilles et 1 semaine après la quantité restante est « minuscule ». Ceci-dit ce sera un compost exceptionnel.
L’utilisation de la consoude pour nourrir les volailles
Ici les besoins dépendent de la taille de votre élevage. Si vous élevez quelques poules et quelques poulets les besoins seront faibles. Par contre si votre élevage est conséquent la consoude sera très utile en quantité compte tenu de son apport en xanthophylle mais aussi de sa richesse en acides aminés. Certains éleveurs de volaille cultivent des milliers de mètres carrés de consoude. Si vous aimez les volailles donnez-leur des feuilles fraiches mais aussi de temps en temps des feuilles séchées en hiver. La peau et la viande des poulets seront très colorées et les jaunes d’œufs seront plus jaunes et meilleurs pour votre santé.
L’utilisation de la consoude pour nourrir les abeilles
Si vous avez des ruches vous pouvez nourrir vos abeilles de mai à octobre avec des fleurs de consoude. Le miel sera très goûteux. Mettez vos consoudes à proximité des ruches. Ici encore vous pouvez cultiver de grosses quantités de consoude, c’est à vous de décider en fonction des autres sources de nourriture existantes pour les abeilles.
L’utilisation de la consoude pour se soigner
Il est rare que cette utilisation exige de grosses quantités de feuille. Vous fabriquerez votre baume de consoude quand vous aurez des feuilles jeunes en trop grandes quantités.
Par contre si vous souhaitez utiliser les racines de consoude il vous faudra planter plus de consoude. La récolte des racines n’est guère productive avant 2 ans. Si votre terre est profonde un seul pied de consoude de plus de 2 ans d’âge peut donner de quoi faire pas mal de pommade de consoude.
Précisons que cet article n’est pas vraiment écrit pour les jardiniers mais plutôt pour les agriculteurs et pour l’administration.
Au jardin, si on cultive en pensant biodiversité, permaculture et paillage il est facile d’apporter grâce à la matière organique la quantité d’éléments nutritifs nécessaires à la consoude.
Au champ c’est plus difficile.
La consoude est une plante nitrophile c’est-à-dire qu’elle aime les sols riches (voire très riches) en azote.
S’il y a trop d’azote dans le sol les plantes nitrophiles se développent beaucoup au détriment des autres plantes ce qui provoque une diminution de la biodiversité.
Parmi les plantes nitrophiles appelées aussi nitrophytes on trouve en plus de la consoude, l’ortie, le pissenlit, l’oseille, le gaillet gratteron… on dénombre environ 200 plantes nitrophiles.
Les énormes besoins de la consoude en azote posent des problèmes en agriculture
En effet les législations française et européenne imposent de limiter les apports d’azote à 170 kg par hectare et par an. Si on respecte cette règlementation il est très difficile de cultiver la consoude et nous en savons quelque chose !
Au début de production la consoude puise dans le sol tout ce dont elle a besoin. Mais il ne faut pas oublier que la consoude est une plante pérenne ! On l’installe pour de très nombreuses années.
Quand elle aura prélevé tout ce qui existe dans la profondeur du sol il faudra lui apporter de la nourriture et c’est là que le bât blesse !
Avec un apport de 170 kg d’azote par hectare et par an le rendement de votre champ de consoude sera faible et vous verrez apparaître de très nombreuses mauvaises herbes. Dans le jardin le désherbage de la consoude est rarement un frein, par contre sur de grandes surfaces, c’est la galère. Au bout de 10 ans la consoude est « sale », il faut désherber et de plus votre production sera faible : c’est la double punition !
Calcul des besoins en azote d’un champ de consoude
Premier point à prendre en compte la consoude est une borraginacée, ce n’est pas une légumineuse et donc elle ne capte pas l’azote contenue dans l’air.
Notre objectif est de donner suffisamment de nourriture à la consoude pour qu’elle étouffe les mauvaises herbes !
C’est tout à fait possible. Dans un jardin au sol très riche, nous avons vu la consoude se développer tellement qu’elle avait étouffé le rumex !
Nous pensons aujourd’hui qu’une des solutions est de planter « plus dense » et de bien nourrir la plante.
Nous préconisons donc une plantation à 50 cm sur 50 cm ce qui fait 40 000 pieds de consoude par hectare.
L’objectif poursuivi est d’obtenir un rendement d’au moins 30 tonnes de matière sèche par hectare avec une teneur en protéine de 30% (en dehors de la première année où ce taux est un peu plus faible)
Comme nous fauchons régulièrement la consoude (par exemple 5 fois par an) la culture exporte 30*0,30 = 9 tonnes de protéines par hectare et par an.
Toute la production étant exportée (fauche régulière de la consoude) nous réalisons donc des calculs simplifiés.
Calculons donc les besoins d’apport d’azote pour obtenir cette production
Il nous faut convertir les exports de protéines en besoin d’azote.
1 kilo de protéine contient 156 g d'azote, 1 tonne de protéines contient 156 kg d’azote et 9 tonnes de protéines contiennent 9*156 = 1400 Kg d’azote
On peut faire le calcul inverse et dire qu’un kilo d’azote se trouve dans 6,38 kg de protéines En fonction de nos objectifs de rendement nous pouvons calculer les apports nécessaires en azote.
Rendement en tonnes de MS par ha | Taux de protéines | Export de protéines en kg par ha et par an | Export d'azote par ha et par an |
---|---|---|---|
10 | 0,3 | 3000 | 470 |
15 | 0,3 | 4500 | 705 |
20 | 0,3 | 6000 | 940 |
25 | 0,3 | 7500 | 1176 |
30 | 0,3 | 9000 | 1411 |
Calcul du rendement d’un champ de consoude
Notre objectif premier est de résoudre nos problèmes de désherbage. Cet objectif se transforme en souhait d’obtenir un rendement de 30 tonnes de matière sèche par hectare avec une teneur en protéine de 30%
Nous préconisons une plantation de 40000 pieds par hectare.
Le taux de matière sèche dépend de nombreux facteurs mais il est en général de 85%
Un rendement de 30 tonnes de MS par hectare correspond à un rendement en matière verte de 200 Tonnes par an (c’est un rendement très facile à obtenir en cas d’apport d’une alimentation suffisante)
Ceci correspond à 5 kg de feuille verte par pied de consoude soit 1 kg par pied et par coupe (si nous réalisons 5 coupes)
Notre exportation est donc simple à calculer 30 tonnes à 30% de protéines soit 9000 kg de protéines et donc 1400 kg d’azote nécessaire chaque année. beaucoup plus que ce qui est autorisé par les textes.
Si nous reprenons le calcul dans l’autre sens en apportant 170 unités d’azote par an la production maximum possible est de 3,6 tonnes de matière sèche.
Ce calcul est bien sûr théorique, il ne tient pas compte de nombreux autres facteurs mais le calcul est exact sur une longue période et la consoude est pérenne et donc en place pour une génération au moins.
Avec un export de 3,6 tonnes de consoude séchée par hectare les problèmes de désherbage deviennent quasi insurmontables sur une longue période pour une culture en bio (sans désherbant chimique).
Comment apporter de tels apports d’azote à la consoude ?
Avouez qu’il serait absurde d’apporter de l’engrais chimique pour cultiver une plante qui sert elle-même d’engrais. Nous pensons donc que la fertilisation de la consoude peut se faire principalement en paillage ou grâce à des apports de compost (voire pour les cultures importantes par les boues de station d’épuration.
Prenons le cas du compost. En général le compost apporte environ 6 kg d’azote par mètre cube.
Pour obtenir un rendement de 30 tonnes de matière sèche par hectare il faudrait apporter 1400 Kg d’azote chaque année.
Cet apport peut se faire en apportant environ 200 à 230 mètre cube de compost par hectare et par an.
La consoude : une solution pour traiter les boues de station d’épuration
Les problèmes du traitement des boues de station d’épuration est une des difficultés de notre civilisation actuelle.
Nous pensons que l’utilisation des plantes nitrophile et en particulier de la consoude peut devenir une solution écologiquement intéressante. Notons que la consoude a des racines pivotantes qui rentrent très profondément dans le sol et que de ce fait le lessivage de l’azote est impossible !
Comment utiliser ces données au jardin ?
D’abord le problème du désherbage n’est pas un véritable problème dans votre jardin. Il n’est pas trop difficile de désherber manuellement quelques mètres carrés
Si vous souhaitez produire beaucoup de feuilles de consoude il va vous falloir donner à boire et à manger à votre consoude.
Si vous souhaitez apporter du compost (de ville) vous apporterez 0,2 mètre cube de compost pour 10 mètres carrés de consoude.
Vous pouvez aussi régler le problème en paillant votre consoude par exemple avec des mauvaises herbes. Si votre paillage est très sec avec un rapport C/N élevé vous pourrez avoir temporairement un problème de soif d’azote que vous pourrez régler en urinant une fois tous les 15 jours sur chaque pied de consoude.
Le paillage est une technique extraordinairement intéressante au potager. Le paillage peut se faire avec de nombreux matériaux allant par exemple du BRF, de la paille proprement dite (de céréales mais pas seulement : la paille de sarrasin c’est tout bon !), de la tonte de gazon, etc… Si vous avez assez de feuilles de consoude, le paillage à la consoude c’est idéal !
Pourquoi est-il utile de faire du paillage, de pailler vos cultures ?
Le paillage est une des techniques les plus utiles au potager mais aussi au jardin d’agrément.
- Il évite la création d’une croûte et donc la battance
- Il freine l’évaporation de l’eau.
- Il maintient la terre fraîche autour de vos plantations
- Il freine l’apparition des mauvaises herbes et diminue le travail de binage
- Il apporte de la matière organique dans le sol
- Il favorise la vie microbienne du sol
- Il aide à avoir des fruits et légumes propres, en particulier dans le cas des fraises.
Certains jardiniers ne souhaitent pas faire du paillage. Ils veulent des cultures propres, sans aucune mauvaise herbe mais aussi sans paillage parce qu’ils ne trouvent pas cela net et propre. C’est dommage car le paillage est vraiment très intéressant :
Le paillage est la meilleure solution pour nourrir votre terre. Nous préconisons de ne pas utiliser d’engrais chimiques. Si votre sol est très bien pourvu en matière organique, nul besoin d’engrais chimiques.
Une terre nue est l’ennemie du jardinier. Une croûte se forme, l’eau ruisselle et ne pénètre pas la terre. Votre terre est battante en particulier si votre sol est argileux. Dans la nature le sol n’est jamais nu, regardez ce qui se passe en forêt. Dans une terre battante la germination et le démarrage de vos plantations sont ralentis voire même impossibles.
L’eau s’évapore moins vite, votre terre reste plus humide. Grâce au paillage, en Bretagne, il est possible, en général, d’éviter les arrosages (sauf lors de semis et de plantations). L’arrosage est parfois contre-productif puisque votre plante trouve à proximité toute l’humidité nécessaire ; nul besoin de développer ses racines pour aller chercher la nourriture en profondeur.
Regardez la texture et la température de votre terre sous la paille ou sous le paillage. Elle est fraiche. Ce point est particulièrement déterminant dans les régions chaudes.
Le désherbage est une des corvées que peu de jardiniers aiment. Le paillage freine l’apparition des mauvaises herbes et de plus elles sont plus faciles à détruire. Pour empêcher le développement des mauvaises herbes il est intéressant de pailler généreusement. Plus votre paillage sera épais, moins vous aurez de mauvaises herbes et celles qui apparaitront seront plus faciles à enlever à la main.
La vie microbienne du sol est capitale pour avoir de belles récoltes. Les champignons et bactéries s’attaquent à votre mulch et fabriquent de l’humus et participent au développement d’une terre vivante. Le paillage à la consoude est plus particulièrement utile pour activer cette vie microbienne. Bien entendu le paillage « minéral » n’apporte rien dans ce domaine. Le paillage évite aussi les projections d’eau sur vos fruits et légumes en cas de grosses pluies. Ces projections sont dangereuses d’un point de vue sanitaire, par exemple vos pieds de tomates détestent les projections d’eau pouvant transmettre certaines maladies au plant de tomate. Dans le cas de la production de fraises le paillage est carrément obligatoire pour pouvoir récolter des fraises propres.
Le paillage réalisé avec des feuilles de consoude
L’utilisation de la consoude en paillage donne des résultats exceptionnels. C’est normal, la consoude en se décomposant apporte aux plantes la nourriture dont elles ont besoin.
- La potasse. La consoude est très riche en potasse. En utilisant le purin de consoude les apports de potasse restent assez faibles, La consoude utilisée en mulch apporte la quantité nécessaire de potasse. N’oubliez pas que la potasse est essentielle pour la floraison et la fructification.
- Le calcium. Nous n’allons pas développer ce point car il existe de très nombreuses solutions pour apporter de la chaux (calcium) à votre sol, par exemple, le BRF, les feuilles mortes, la cendre de bois de feuillus…
- L’azote. Les feuilles jeunes en particulier sont très riches en azote et cet azote sera assez rapidement disponible. Dans ce domaine le paillage aux résidus de tonte ou aux orties est aussi excellent.
- Le bore. La feuille de consoude est riche en bore, ce bore est indispensable aux plantes pour fleurir.
- L’allantoïne, les vitamines, les hormones naturelles. Retenez ce principe : la consoude n’apporte pas uniquement des nutriments mais active la vie du sol.
Pourquoi le paillage aux feuilles de consoude est-il le meilleur ?
Tous les paillages sont bons et utiles. Par contre avec certains produits comme le BRF, par exemple, vous devez faire attention à la soif d’azote. Les bactéries et champignons qui « digèrent » le BRF ont besoin de beaucoup d’azote pour « travailler ». Ils s’approprient l’azote indispensable aux plantes. Avec la consoude vous n’aurez pas ce problème. Les feuilles de consoude (surtout les plus jeunes) sont très riches en azote et de plus la consoude se transforme rapidement et facilement en matière organique.
Comment faire le paillage avec les feuilles de consoude
- Si possible cueillez des feuilles jeunes
- Mettez plusieurs couches de feuilles autour de vos plantes
- Refaites cette opération régulièrement, par exemple 4 à 5 fois pendant une culture (les feuilles fanent, réduisent et se décomposent vite)
Y a-t-il des problèmes liés à l’utilisation de la consoude en paillage ?
Le seul problème c’est une consommation de feuilles importante. Cette technique est donc réservée aux jardiniers qui ont donc beaucoup de pieds de consoude.
Si vous voulez utiliser la consoude en mulch il vous faut beaucoup de plants de consoude et en plus des plants qui produisent beaucoup. Eh bien la solution est aussi de pailler la consoude elle-même avec des produits gratuits par exemple les mauvaises herbes ou le compost de ville en quantité.
Quelles cultures faut-il privilégier pour le paillage à la consoude ?
Ce paillage fait avec de la consoude marche sur tous les végétaux. Les légumes le plus souvent paillés avec de la consoude, selon nos informations, sont les tomates et les fraisiers. Nous préconisons d’utiliser cette technique sur toutes les cucurbitacées : courges, courgettes, cornichons, etc…. et aussi pour les arbres fruitiers.
Comparaison du paillage avec de la paille ou avec de la consoude
D’abord, première idée : tous les paillages fait avec des végétaux sont bons et utiles.
Pour nous, bien sûr, le mulch le plus utile est celui fait avec des feuilles de consoude. Une des raisons c’est le rapport C/N c’est-à-dire la teneur comparée en carbone et en azote. Le rapport C/N de la consoude est excellent, voisin de 10, c’est-à-dire la même chose qu’un compost bien mûr.
Si vous utilisez de la paille vous apportez beaucoup de nutriments, en particulier du carbone mais les apports d’azote sont faibles ((De 6 à 10 fois moins d’azote que de carbone). Sur le long terme ce n’est pas grave, vous trouverez d’autres solutions pour apporter de l’azote, mais dans le court terme vous risquez de provoquer une soif d’azote pour vos plantes. Si vous utilisez la paille, l’idéal est de la mélanger avec de la tonte de pelouse qui elle apporte peu de carbone et beaucoup d’azote.
J'espère vous avoir convaincu de l'intérêt de la consoude en paillage. Si vous n'avez pas encore de consoude dans votre jardin, achetez des boutures de consoude. Vous ne le regretterez pas !
La consoude devient de plus en plus populaire dans les jardins français. Si vous n’en avez pas encore, nous vous proposons d’acheter des boutures de consoude de la variété bocking 14.
Ce sera votre meilleur achat pour votre jardin (plante engrais, plante mellifère, plante médicinale…)
La majorité des jardiniers utilisent la consoude sous forme de purin. C’est une très bonne chose, mais c’est loin d’être la seule utilisation de la consoude comme fertilisant ; Aujourd’hui nous allons voir comment utiliser la consoude lors des plantations. Les résultats sont excellents.
Utilisation de la consoude dans les trous de plantation :
La consoude apporte de nombreux éléments fertilisants qu’elle a parfois été chercher au plus profond du sol. En effet ses racines peuvent faire jusqu’à 2 mètres de profondeur.
La consoude apporte en particulier de l’azote (moins que l’ortie qui peut d’ailleurs être associée à la consoude) de la potasse, du bore, de l’allantoïne, mais aussi de nombreuses hormones et vitamines naturelles.
La consoude peut être mise, avec profit, dans les trous de plantation de tout végétal (donc au potager, dans le jardin d’agrément mais aussi pour la plantation des arbres et des arbustes)
Comme c’est actuellement connu la consoude apporte un intérêt tout particulier pour toutes les plantes pour lesquelles la production de fleurs est capitale. C’est donc le cas, par exemple, pour les tomates (et toutes les solanées en général) et pour les courges, courgettes … (et toutes les cucurbitacées). Ceci s’explique bien sûr par la composition de la consoude : le bore, la potasse (dans une moindre mesure), l’allantoïne, la vitamine B12 favorisent la multiplication cellulaire et la floraison.
Comment utiliser les feuilles de consoude pour la plantation des tomates
C’est une opération très simple et très facile à réussir. Creusez un trou important de 30 centimètres de côté et de 30 centimètres de profondeur (suivant votre sol 20 à 25 cm peuvent suffire mais 30 c’est mieux quand c’est possible). Vous mélangez des feuilles de consoude hachées avec de la terre, du compost, du terreau, voire du fumier bien décomposé et vous mettez ce mélange au fond du trou. Vous humidifiez le tout avec de l’eau puis vous recouvrez avec de la terre.
Il ne vous reste plus qu’à planter vos pieds de tomates.
Il est possible de réaliser cette opération sans terreau et sans compost avec uniquement de la terre
Dans le cas où vous plantez les tomates très tôt, à une période ou vous n’avez pas encore de feuilles de consoude vous pouvez utiliser des feuilles de l’année précédente que vous avez fait séchées. Ceci dit c’est peu probable car à la date où vous plantez les tomates, même en serre, la consoude aura sans doute déjà produit ses premières feuilles (et les feuilles jeunes sont très intéressantes). Par contre cette méthode d’utilisation de feuilles séchées est à utiliser pour toutes les plantations très hâtives.
Si vous n’avez pas de consoude au jardin (ce serait vraiment très dommage) vous pouvez remplacer les feuilles de consoude par l’engrais granulé consoude de B-actif (qui n’est rien d’autre que des feuilles séchées et granulées).
Pour information, même si vous avez utilisé les feuilles de consoude lors de la plantation vous gagnerez à pailler les tomates avec la consoude et à utiliser le purin de consoude, par exemple tous les 10 jours lors de la végétation.
Utilisation de la consoude dans les sillons de plantation des pommes de terre et en particulier des pommes de terre primeurs
C’est à peu près la même utilisation que l’utilisation dans les trous de plantation. Nous avons néanmoins considéré que c’est une utilisation spécifique et particulière.
- D’abord nous préconisons d’utiliser des feuilles de consoude séchées. La raison en est évidente. Lors de la plantation des pommes de terre primeurs la consoude n’a pas encore de feuilles.
- Ensuite parce que la consoude a un effet très spécial sur la pomme de terre. La consoude permet de gagner environ 10 jours en précocité. Nous n’avons pas pour le moment d’explication scientifique sur ce point. Nous l’avons par contre observé plusieurs années. Ce qui est certain que vous êtes nombreux à apprécier vos premières pommes de terre et parfois à être en compétition avec vos voisins. Utilisez les feuilles de consoude et vous serez content et fiers de consommer des pommes de terre primeurs très tôt dans la saison.
A noter que la pomme de terre est exigeante en potasse que les feuilles de consoude apportent en quantité. Pour la plantation des pommes de terre vous pouvez aussi utiliser l’engrais granulé consoude de B-actif.
Très peu de personnes savent de quoi il s’agit, et pourtant !
Disons d’abord que les xanthophylles font parties de la famille des caroténoïdes (ce sont des pigments végétaux). Ces caroténoïdes (il en existe plus de 600) se divisent en 2 sous-familles , les carotènes et les xanthophylles.
Pour faire simple les xanthophylles sont des pigments de couleur jaune.
Il existe une quinzaine de xanthophylles différentes
En général les spécialistes en connaissent 3 :
D’abord l’astaxanthine présente dans la carapace des crustacés et en particulier des homards
Dans le homard vivant cette astaxanthine est entourée d’une protéine ce qui lui donne la couleur bleue. Lors de la cuisson la molécule d'astaxanthine est libérée et le homard devient rose ! Mais aujourd’hui, les 2 xanthophylles les plus connues sont la lutéine et la zeaxanthine. L’explication en est simple ces 2 molécules sont déterminantes pour la santé des yeux.
La coloration des jaunes d’œuf
Depuis toujours les français sont très sensibles à la couleur des jaunes d’œufs. Si le jaune est trop pâle cela ne nous inspire pas confiance. C’est vraiment une demande spécifique aux français. En Amérique (disons surtout aux USA) la couleur de la coquille d’œuf n’a aucune importance (leurs œufs sont blancs) et la couleur du jaune n’a pas non plus d’importance.
Plus exactement la couleur n’avait pas d’importance, car actuellement on sait de plus en plus que le jaune d’œuf bien coloré favorise la sante des yeux et en particulier de la macula. De ce fait la coloration du jaune d’œuf devient aussi progressivement une exigence aux USA.
Les jaunes d’œufs bien colorés sont aussi une demande de l’industrie agroalimentaire italienne en particulier pour la fabrication des panettones. C’est un dessert traditionnel de certaines régions d’Italie, un type de brioche garnie avec des raisins secs et des fruits. Ce gâteau se mange surtout à l’époque de Noël.
Le rôle des xanthophylle dans la coloration du jaune d’œuf
Comme les français exigent des jaunes d’œufs colorés, les fabricants d’aliment se sont penchés sur la question. Il faut apporter des xanthophylles dans la nourriture de la poule, ces xanthophylles se retrouvent dans les jaunes d’œufs (qui sont donc plus jaunes)
Il y a quelques années ces recherches étaient uniquement guidées par l’exigence « psychologique ».
La formulation de l’aliment prenait (prend) en compte les apports de xanthophylle. On donne donc à manger aux poules : de la luzerne, du maïs, des germes de maïs, des fleurs de soucis et même des choses un peu moins « glamour » comme des produits chimiques.
Actuellement cette demande devient et surtout va devenir plus impérieuse. Les xanthophylles et spécialement la lutéine et la zéaxanthine sont indispensables pour la santé des yeux. Le corps humain ne synthétise pas ces 2 molécules ; il faut donc les apporter à l’homme dans son alimentation.
La consommation d’œufs enrichis en lutéine est LA SOLUTION la plus facile et sans doute la plus efficace.
Quelles sont les plantes qui contiennent le plus de xanthophylle ?
A priori, à notre connaissance, la consoude est une des plantes les plus riches en xanthophylle.
Pour les humains on préconise de consommer des légumes très verts (type choux kale, épinards), du maïs et des agrumes. Mais une des sources les plus intéressantes c’est le jaune d’œuf.
Pour l’alimentation des animaux vous pouvez leur apporter de la xanthophylle avec de la luzerne, du maïs, du gluten de maïs. L’apport d’ortie, riche en xanthophylle est pour le moment très peu utilisée, mais c’est aussi une solution d’avenir. L’ortie, comme la consoude contient en moyenne 2 fois plus de xanthophylle que la luzerne
On trouve aussi beaucoup de lutéine dans les fleurs de rose d'Inde (Tagetes erecta) ou d'œillet d'Inde (Tagetes patula),
Pour info les xanthophylles présentes dans la luzerne (300 à 800 mg/kg de matière sèche), sont principalement la lutéine (60 à 75% suivant les stades de récolte), la néoxanthine et la violaxanthine De son côté la zeaxanthine représente environ 30% des pigments du maïs.
Nourrissez vos poules avec la consoude
Si vous élevez quelques poules pour produire vos œufs vous devez absolument cultiver quelques pieds de consoude. De temps en temps vous couper quelques feuilles de consoude et vous les donner à vos poules. Vous verrez vite que les jaunes d’œufs seront bien plus colorés, donc meilleurs pour la santé de vos yeux et ceci de manière totalement naturelle sans aucun apport « chimique »
De plus la consoude est très riche en protéine, elle améliorera l’équilibre alimentaire, la nutrition de vos poules. Un petit détail, les poules n’aiment pas trop la consoude sur pied. Les feuilles de consoude sont couvertes de poils (au dos) et ces poils irritent le bec de la poule. Cela ne pose pas de problèmes, 3 minutes après la coupe, les poils ramollissent et les poules consomment les feuilles coupées avec appétence.
Les carences des humains en lutéine
Les besoins humains en lutéine sont de l’ordre de 6 mg par jour et par personne. Les apports effectifs sont beaucoup plus faibles (de l’ordre de la moitié des besoins). C’est très dangereux pour les yeux.
Si vous voulez protéger vos yeux, manger de temps en temps des légumes très verts (choux kale, épinards) des légumes moins verts (haricots verts, choux verts, choux de Bruxelles, petits pois…), des « légumes jaunes comme le maïs, des agrumes (un jus d’orange chaque matin par exemple) et des jaunes d’œufs
La lutéine et la zéaxanthine sont les constituants majeurs de la macula. Si votre alimentation est trop pauvre en lutéine et zéaxanthine vous avez plus de risque de souffrir de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
A notre avis ce problème va devenir de plus en plus d’actualité avec le temps que les jeunes passent devant leurs écrans.
Alors, vous aussi plantez de la consoude dans votre jardin!
- Si vous êtes adepte du principe de précaution : non
- Si vous aimez les nouveautés : oui.
- Si vous manquez de protéines végétales : oui
- Si vous avez besoin de vitamines et en particulier de la vitamine B12 : Oui
- Si vous êtes végan : oui
Les bienfaits de la consoude au niveau nutritionnel.
La consoude est une plante intéressante à plus d’un titre. C’est en particulier une plante extraordinaire au point de vue médical. Nous conseillons à tous soit de fabriquer votre propre baume de consoude soit d’acheter le baume de consoude de b-actif
La consoude devrait aussi être intéressante au niveau nutritionnel puisqu’elle contient beaucoup de protéines, de vitamines et d’hormones naturelles.
Mais ce sujet est controversé. Nous vous présentons ci-dessous le pour et le contre.
Les protéines des feuilles de consoude.
La consoude est très riche en protéines et sa qualité première est de contenir à peu près tous les acides aminés nécessaires à notre organisme en quantité, en qualité et en diversité. A noter que la quantité de protéines varie en fonction de l’âge de la plante et de l’âge de la feuille. Ainsi le taux de protéines varie de 18% (pour la première année de culture) à plus de 30% à partir de 3 ans. Ce point a été beaucoup analysé lorsque la consoude était utilisée en alimentation animale. Ce taux met la consoude au premier plan des végétaux riches en protéines.
Les feuilles sont en particulier riches en méthionine, tryptophane, leucine, lysine et isoleucine. Si on compare nos feuilles de consoude avec les petits pois, les haricots, les pois chiches, le fenugrec, le quinoa, aucun de ces aliments ne contient autant de protéines. A priori seul le soja contient le même dosage de protéines, mais avec une répartition des acides aminés moins favorables.
La teneur particulièrement bonne en méthionine et tryptophane devrait pouvoir apporter des bienfaits pour l’alimentation des végans.
Les vitamines de la consoude.
La consoude contient de nombreuses vitamines indispensables aux humains et en particulier de la vitamine B12 absente de l’alimentation des végétaliens qui ne consomment aucun aliment provenant du règne animal. Or cette vitamine B12 est indispensable. Pour notre part nous n’avons pas effectué de recherches à ce niveau, la vitamine B12 n’est pas un élément nécessaire dans notre utilisation de la consoude.
Les hormones naturelles contenues dans les feuilles de consoude.
Les hormones naturelles contenues dans la consoude, n’ont pas, à notre connaissance été étudiées d’un point de vue de leur intérêt nutritionnel. Pour nous ces hormones sont par contre particulièrement utiles pour améliorer la vie microbienne des sols.
Les minéraux qui rentrent dans la composition de la consoude
La consoude est riche en calcium, en potasse et en magnésium et contient bien sûr de très nombreux oligoéléments indispensables (dont le bore). Cependant ces teneurs en minéraux n’apportent pas un vrai plus par rapport à d’autres légumes. C’est autre chose d’un point de vue engrais : le calcium, la potasse et le bore sont très utiles au jardin.
La teneur en xanthophylle.
Ce point, par contre est capital, sans doute indirectement pour la consommation humaine. A notre connaissance la consoude est une des plantes qui contient le plus de xanthophylle et en particulier le plus de lutéine et de zéaxanthine, 2 des xanthophylles les plus utiles pour l’homme. En effet ce sont les 2 composants majeurs de la macula. Le corps humain ne fabrique ni lutéine ni zéaxanthine, il faut donc lui apporter ces 2 produits par l’alimentation. A ce niveau la consommation régulière de consoude devrait combler ces besoins. Mais personne ne mange de consoude régulièrement. Il reste un moyen d’utiliser la consoude pour diminuer vos risques de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), nourrissez vos poules avec de la consoude et manger les œufs ainsi enrichis en lutéine ! Les jaunes seront beaucoup plus colorés et meilleurs au goût et surtout excellents pour la santé de vos yeux.
Les risques de manger la consoude !
La consoude a été utilisée depuis des millénaires pour soigner les plaies externes mais aussi pour soigner des problèmes internes comme les problèmes respiratoires par exemple.
Mais depuis quelques années la consoude est considérée, par certains, (en particulier la FDA : Food and Drug Administration américaine) comme toxique.
Quelle est la vérité : Est-ce une plante magique ou une plante dangereuse ?
La consoude contient des alcaloïdes (les pyrrolizidines) qui seraient sont dangereux pour le foie et seraient sont cancérigènes.
A noter que ces alcaloïdes incriminés se retrouvent principalement dans les racines et beaucoup moins dans les feuilles.
De notre point de vue il faudrait consommer des quantités incroyables de feuilles de consoude pour courir un risque.
Nous considérons que la consoude n’est pas un « légume » exceptionnel qui justifierait d’en manger régulièrement. Nous sommes investis dans la consoude depuis plusieurs décennies et n’avons encore jamais trouvé une seule personne qui mangeait de la consoude en moyenne, ne serait-ce, qu’une fois par mois. Comme nous l’avons écrit au début de cette page, si vous êtes adeptes du principe de précaution, ne mangez pas de consoude, dans le cas contraire, mangez de la consoude occasionnellement.
Comme nous l’avons aussi écrit dans notre livre blanc, de notre point de vue, une consommation occasionnelle ne pose pas de problèmes. De toute façon, au niveau gustatif, la consoude n’est pas « géniale » d’après l’avis de nombreux jardiniers (qui est aussi le nôtre).
En résumé, la consoude comme plante fertilisante, médicinale ou comme plante destinée à la nourriture des animaux est phénoménale, par contre son potentiel en tant que plante comestible est assez limité.
Quelques idées de recettes de consoude présentées par nos clients :
On peut manger les feuilles de consoude mais mon mari n'aime pas trop : on passe les feuilles dans un œuf battu puis à la poêle.
Quand j’ai une petite salade, je rajoute de la consoude tranchée pour plus de quantité.
Nous en avons mangé un peu quand les feuilles étaient toutes petites et tendres.
L'an dernier, j'ai testé les beignets de consoude, vraiment léger le goût de sole !!!!!!!!
Cette année, j'ai récolté les fleurs et j’ai donné à un resto 3 étoiles qui les ont cuisinées avec d'autres fleurs comestibles.
Mon épouse a essayé 2 recettes, tirées du livre "la consoude au jardin" de Bernard Bertrand. Croquettes de verdure. Ingrédients : 1 bouquet de feuilles, 2 verres de flocons d'avoine, 1/2 verre de levure maltée, basilic sec, sel, 1 cuillerée à soupe d'huile. Recette : faites cuire les feuilles de consoude pendant 5 mn dans 3 verres d'eau salée. Ajoutez le basilic, les flocons, la levure et l'huile. Laissez reposer 20 mn. Formez de petites boulettes et faites-les dorer sur les 2 faces. Servez en compagnie d'une salade de pourpier et vous aurez un vrai repas sauvage…
Pour les mordus de la consoude : Mettez 4 grandes feuilles et 1 verre d'eau froide dans un mixer, broyez, filtrez et buvez. Si le goût vous semble trop "vert", ajoutez selon votre goût carotte ou banane ! J'ai effectivement trouvé le jus un peu "vert". Je ressaierai avec de l'eau gazeuse peut-être, ou du citron, ou un peu de sucre
Faire une pâte à frire liquide, tremper 2 feuilles dos à dos et faire dorer dans une poêle très chaude, déguster avec grains de sel et un filet de citron !
Jenny (l’épouse d’Oliver) produit et consomme toutes sortes de tisanes. Bien sûr, elle déguste de temps en temps des tisanes de consoude, soit consoude seule soit plusieurs tisanes mélangées.
Comme vous pouvez le constater nous n’avons pas une réponse toute faite à la question. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez aussi lire cette page sur les usages alimentaires et thérapeutiques controversés de la consoude
Il y a environ 14 millions de jardins en France. Ces jardins sont, bien sûr, de taille très variables. Il y a aussi des potagers, des jardins ornementaux et aussi des jardins 100% réservés à la pelouse.
La consoude est bien présente dans une majorité de jardins bios mais presque toujours absente des jardins dits conventionnels, c’est-à-dire non-bio.
Est-il possible de faire entrer la consoude dans les jardins conventionnels ? C’est le sujet de cet article.
Je passe en revue toutes les raisons et tous les arguments pour vous convaincre de cultiver la consoude.
Je ne connais pas la consoude, je n’en ai jamais entendu parler, à quoi peut-elle bien servir ?
C’est la raison principale. La consoude est trop mal connue. Manifestement des gens comme nous (B-actif) n’avons pas bien faits notre travail de vulgarisation. Les jardiniers ne sont pas, pour la plupart, de grands fans d’internet et la télé parle très peu de cette plante magique et les magazines spécialisés (non bios) sont aussi peu loquaces sur la consoude.
Comme nous pensons que la consoude est une des plantes les plus utiles au jardin c’est à nous de convaincre les médias de lui consacrer la place qu’elle mérite.
J’ai entendu parler de la consoude mais je ne sais pas la cultiver et je ne sais pas à quoi elle sert.
C’est une raison moins fréquente. Aujourd’hui il est facile de trouver des renseignements sur toutes les plantes et beaucoup de sites parlent de la consoude. Un des problèmes qui se posent c’est la recherche de graines. Nous, chez B-actif nous insistons beaucoup sur le choix des variétés. La variété bocking 14, la meilleure pour le jardin, ne se reproduit pas par graine. Il est donc impossible de la semer. Nous commercialisons des boutures , mais la plantation de boutures apparaît pour certains plus difficile qu’un semis. A noter que cet achat n’est pas très coûteux puisque cette opération n’est à faire qu’une fois. Par la suite pour changer de place à vos plants, pour les démultiplier… Il vous suffira de prélever quelques morceaux de racines et de les replanter.
Nous déconseillons le semis de consoude officinale dans votre jardin. Elle contient un peu moins d’éléments fertilisants mais surtout elle produit énormément de graines et votre jardin risque d’être envahi ! Nous connaissons de nombreux jardiniers qui ont abandonné cette culture qui était devenue une mauvaise herbe impossible à éliminer. Avec la bocking 14 cet inconvénient n’existe pas
Je n’ai absolument pas envie de cultiver la consoude pour fertiliser mon jardin, l’utilisation d’engrais chimiques c’est tellement simple !
Les engrais chimiques c’est propre ! Les engrais chimiques c’est facile, les engrais chimiques ce n’est pas cher pour un jardin de la taille du mien, les engrais chimiques ça marche !...
C’est vrai que les engrais chimiques apparaissent propres. On ne se salit pas les mains, ou très peu. Par contre, souvent les jardiniers en utilisent trop et les excès d’engrais partent dans la nappe phréatique. Pour information les jardiniers utilisent beaucoup plus d’engrais par mètre carré que les paysans. C’est normal, un paysan recherche la rentabilité et un jardinier le plaisir ! Cette habitude de dosages trop élevés est vraie pour les engrais chimiques mais encore plus vraie pour les pesticides. Des études ont démontré que les jardiniers consommaient beaucoup trop de produits chimiques.
Le lessivage des engrais chimiques est d’autant plus important si la terre est nue et si le taux de matière organique du sol est trop faible. Vous ne voulez pas voir une mauvaise herbe, vos plants doivent être très bien alignés avec une terre nue entre les rangs…. Le taux de matière organique de votre terre sera trop faible, les engrais seront lessivés.
Nous devons dire qu’actuellement toutes les publications concernant le compostage ont réduit ce phénomène. Le compost apporte de la matière organique à votre terre.
C’est vrai que l’utilisation d’engrais chimiques est plus facile que la fabrication de purin de consoude ! Il n’y a pas photo.
Les engrais chimiques ne sont pas chers et de toute façon rien n’est trop beau pour mon jardin. Cet argument est très souvent mis en avant par les propriétaires de jardins d’ornements (fleurs) et ils ont raison. Le budget familial ne sera guère grevé par l’achat d’engrais pour un jardin de 100 mètre carré. Par contre les adeptes du potager comptent en général leurs sous. L’argument financier peut marcher. Imaginez, plantez de la consoude dans votre jardin et vous n’achèterez plus JAMAIS d’engrais chimiques !
Les engrais chimiques cela marche !
C’est évident. L’utilisation d’un engrais chimique adapté et utilisé au bon dosage, ça marche, surtout à court terme. A plus long terme c’est un peu plus délicat si vous ne gérez pas le taux de matière organique de votre terre.
Je jardine comme ça depuis 30 ans et ça marche ! Pourquoi j’écouterai vos « boniments » ?
C’est vraiment l’argument choc que nous avons entendu 100 fois. Changer ses méthodes et ses certitudes compliquent la vie de tous.
Pour contrer cet argument nous avons besoin de votre aide.
L’utilisation de la consoude comme fertilisant marche au moins aussi bien que l’utilisation d’engrais chimiques. C’est moins cher puisque vous produisez votre propre engrais. Vous ne polluerez plus ! Si vous cultivez fruits et légumes vous mangerez plus sain et plus naturel !
Nos arguments nous semblent très puissants mais le changement c’est difficile.
Je ne veux pas travailler comme ces jardiniers bios qui n’ont rien dans leurs jardins (sauf des mauvaises herbes, bien sûr)
Nous savons qu’il est possible d’avoir de superbes récoltes en bio. Nous en avons dans notre jardin !
Par contre il est vrai qu’il est plus difficile de travailler en bio qu’en « conventionnel » Par exemple si vous loupez une culture il n’est pas facile de la récupérer sans engrais chimiques et sans pesticides. De ce fait il existe des jardins bios « détestés » par des jardiniers conventionnels. Mais vous pouvez utiliser la consoude sans changer toutes vos méthodes. Allez-y progressivement. Plantez la consoude dans votre jardin, utilisez la consoude comme engrais (sans rien changer par ailleurs) vous serez convaincus de l’intérêt surtout si vous êtes gestionnaire.
Les bios nous inventent tous les jours une nouvelle « connerie », si on les écoutait nous n’aurions bientôt plus rien à manger :
La consoude est une plante millénaire connue depuis l’antiquité, ce n’est donc pas une invention récente. La consoude a fait ses preuves, testez là, votre risque financier est vraiment très faible.
Pour ces sceptiques nous préconisons l’utilisation du purin de consoude sur les plantes qui réagissent le mieux à ce fertilisant et sur les plantes préférées du jardinier. Nous parlons en particulier de solanées et de cucurbitacées et surtout de tomates. L’utilisation de feuilles de consoude dans les trous de plantation, puis en mulch au pied des tomates puis en arrosage (toujours au pied) donne souvent des résultats exceptionnels. Les jardiniers seront fiers de leurs tomates !
Nous conseillons aussi de mettre des feuilles de consoude dans le sillon de plantation de pommes de terre primeurs. La récolte sera plus précoce et le jardinier sera fier de manger des pommes de terre primeurs avant ses collègues.
Vous nous chantez des sérénades avec le purin de consoude. Aux doses utilisées les quantités de NPK apportées au sol sont insignifiantes. C’est scientifique, les plantes ont besoin de NPK !
Ici nous touchons un point sensible souvent très mal expliqué par les adeptes de la consoude.
Vous avez raison : le purin de consoude n’est pas un engrais chimique. Les apports de NPK provenant du purin de consoude sont très faibles ! Nous demandons instamment aux adeptes de la consoude de ne pas comparer le purin de consoude (idem pour le purin d’ortie) à un engrais chimique.
Une terre bien pourvue en matière organique dispose en général des quantités suffisantes de NPK (surtout de PK). Mais ces éléments nutritifs ne sont pas obligatoirement disponibles pour la plante au bon moment. Le purin de consoude apporte peu de NPK mais favorise la disponibilité de ces nutriments. La consoude favorise aussi la vie microbienne du sol. C’est un processus beaucoup plus complexe que l’apport d’engrais chimiques mais cela marche. Pour les agriculteurs qui utilisent des pesticides il y a une comparaison qui a du sens. Quand vous utilisez un mouillant avec votre produit de traitement, ce mouillant n’apporte aucun traitement mais il favorise l’assimilation du produit.
La préparation du purin de consoude cela prend du temps et c’est un travail désagréable
C’est vrai ! Nous pensons que cela vaut le coup, mais c’est à chacun de choisir.
Le purin de consoude ça pue !
Pour le coup c’est un argument totalement recevable. Si ce point est vraiment bloquant nous vous proposons d’acheter notre tonique de consoude qui ressemble beaucoup au purin de consoude sans l’odeur.
Mais l’utilisation de la consoude comme plante engrais ne se limite pas au purin. Nous conseillons beaucoup de pailler vos cultures avec des feuilles de consoude, ça marche très bien. Par contre dans ce cas il vous faudra plus de pieds de consoude. Il y a aussi un contre argument, certains n’aiment pas le paillage, surtout dans les jardins d’ornement. Ils trouvent que cela fait « sale »
Vous pouvez aussi utiliser des feuilles de consoude vertes ou séchées dans les trous ou sillons de plantation
Vous pouvez encore enrichir et activer votre compost avec des feuilles de consoude. C’est super ; les feuilles de consoude ont un rapport C/N de 10 exactement comme un compost bien mur.
Vous voulez nourrir les abeilles avec votre consoude mais les abeilles je m’en fous, ou je n’en veux pas parce qu’elles piquent !
La consoude est vraiment utile pour nourrir les abeilles de mai à octobre et le miel de consoude a un goût incomparable !
Je pense qu’il est possible de convaincre certains, tout simplement, en leur faisant goûter du miel de consoude.
Mais la consoude séduit de nombreux pollinisateurs et nous savons maintenant que la pollinisation est capitale pour produire de très nombreux fruits et légumes.
Nous gagnons tous à cultiver des plantes mellifères et la consoude est la plante mellifère par excellence.
La consoude va envahir mon jardin
Ce n’est pas le cas avec la variété de consoude bocking 14
Je n’aime pas la consoude, elle ressemble à une mauvaise herbe
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Néanmoins nombreux sont les jardiniers qui apprécient le port de cette plante. A noter de plus qu’il existe de nombreux cultivars de consoude créés pour être des plantes ornementales et qui sont vraiment très belles.
Si la consoude est une plante aussi géniale, pourquoi les paysans ne l’utilisent pas ?
C’est un bon argument, pour le moment ! Nous pensons que les agriculteurs vont y venir pour des questions de rentabilité. Il reste néanmoins des problèmes à régler : Comment faire du paillage sur de grandes surfaces ? En cas d’utilisation du purin comment obtenir une filtration totale pour ne pas boucher les buses ? Comment apporter de préférence le purin au pied des plantes ?
Vous êtes tous à dire que la consoude peut remplacer des fongicides ou des insecticides, c’est du rêve, voire de l’arnaque !
Vous ne nous avez jamais entendu dire cela. Nous ne « vendons » jamais la consoude comme produit de traitement et nous regrettons que certains avancent cette utilisation dont l’intérêt n’a jamais été prouvé.
La consoude est un fertilisant, ce n’est pas un produit de traitement.
Par contre, l’utilisation de la consoude fait que la plante se porte bien. De ce fait elle n’attrape pas toutes les maladies avoisinantes. C’est en ce sens qu’elle peut protéger des cultures.
Vous dites que la consoude est une plante médicinale mais est-ce vraiment utile ?
Nous espérons convaincre tous les jardiniers de planter la consoude car elle est utile au jardin. Mais elle est aussi utile dans votre pharmacie. Nous vous donnons toutes les recettes pour fabriquer votre propre baume de consoude et soigner naturellement piqûres d’insectes, brûlures, coupures, maladies de peau, etc…
En conclusion nous recherchons des méthodes pour convaincre le plus grand nombre d’utiliser la consoude.
Quelques pistes que nous aimerions que vous puissiez compléter et améliorer :
- faire connaitre la consoude par tous les moyens y compris le bouche à oreille
- Convaincre des avantages de la consoude
- Montrer des réussites
- inviter les médias (non bios) à en parler
- vulgariser l’utilisation de la consoude sur les tomates, cela marche tellement bien !
- faire goûter du miel de consoude
- éviter les contrevérités qui nous décrédibilise : exemple le purin de consoude ne sert à rien pour détruire les pucerons
La grande consoude peut produire une biomasse impressionnante. Des cultures tropicales de consoude ont donné jusqu’à 500 tonnes de matière verte par hectare. Cela correspond à plus de 20 kilos de feuilles par pied de consoude et par an.
En zone tempérée on n’obtient pas de tels résultats pour plusieurs raisons :
- La consoude ne pousse pas en hiver (elle produit toute l’année en zone équatoriale)
- La température (fraîche) est un des facteurs limitants du moins en Bretagne.
- L’eau disponible est moins abondante en France que dans certains pays chauds
Pour produire beaucoup la consoude a besoin de nourriture et d’eau
Nous considérons qu’en Bretagne, l’eau disponible est en général suffisante pour obtenir de bons rendements de feuilles de consoude. En effet, notre pluviométrie est assez élevée, le niveau de 2020 est de 917 mm d’eau en moyenne sur la région.
Cette moyenne cache des différences importantes la pluviométrie moyenne de Brest sur plusieurs années se situe à environ 1200 mm et celle de Rennes est beaucoup plus faible (voisine de 700 mm).
Comment retenir l’eau du sol ?
Il existe plusieurs méthodes naturelles. Nous ne conseillons pas l’arrosage pour des raisons de coût mais aussi parce que si vous habituez la consoude à trouver de l’eau à proximité ses racines se développeront moins et n’iront pas chercher les éléments nutritifs en profondeur.
Il vous faut d’abord surveiller le niveau de matière organique de votre sol pour retenir l’eau et éviter le lessivage
La matière organique de votre sol apporte aux plantes les nutriments nécessaires. En effet la minéralisation de ces matières organiques libère les nutriments qui deviennent ainsi accessibles pour les plantes.
Mais aussi, et peut-être surtout, la matière organique augmente la capacité de rétention d’eau du sol et permet donc de conserver cette eau pour la consoude.
A noter que la consoude est une plante pérenne. Son système racinaire est présent en permanence et empêche le lessivage pendant l’hiver
Pour que votre sol soit riche en matière organique nous conseillons de pailler la consoude
Paillez abondamment votre consoude
Le paillage présente de très nombreux avantages : il nourrit le sol, il conserve la fraicheur de la terre, il freine le développement des mauvaises herbes… Mais le paillage freine aussi l’évaporation de l’eau, qui de ce fait reste disponible pour la consoude.
Pour fertiliser la consoude nous conseillons de pailler généreusement. Grâce à cette action votre sol gagnera en matière organique et le paillage empêchera l’eau de s’évaporer.
Nous conseillons d’arroser les plants de consoude lors de la plantation
Si vous plantez vos boutures de consoude en été, il vous faudra conserver la terre humide autour des boutures pour favoriser le démarrage.
Si vous êtes dans le sud de la France, un arrosage occasionnel sera le bienvenu. Mais dans ces régions chaudes le paillage est encore plus important. La plantation à l’ombre ou à la mi-ombre est aussi intéressante.
En conclusion les besoins en eau de la consoude sont importants mais il est possible d’avoir beaucoup de feuilles de consoude sans arrosage.